Poèmes

Renaissance

Et là seule, les mains crispées, le regard fixe,
Le silence de la machine,
Droit devant dans cette lumière morte,
Déchirure de part en part, desquamée des peaux roides,
Mue morbide accrochée aux lambeaux de sourires,
Griffes des caresses, rages des paroles aimées,
Tout s’enfuit, tout disparait, tout s’effondre,
Juste la force de rester nue,
Au sortir de son ancien rêve,
Être là, respirer, ouvrir les yeux,
Poser les pas dans les couleurs d’un nouveau monde,
Aimer.

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