Ophélia
Lumière de fin du monde,
Couleurs d’Apocalypse,
Comme au plus jaune de l’hiver,
Quand la tempête de neige crève.
Presque tout est gris,
Ni cauchemars, ni rêves,
Au milieu du jour, les phares allumés.
Oubliés la chaleur et le soleil de Paris,
Sous l’épaule d’Ophélia,
Un monde étrange s’asphyxie,
Que va-t-il arriver ?
Le soleil tente d’apparaître
Grosse boule rouge, exténuée, pâle
Mangée par ce plafond de plomb,
Sans espoir.